Il y a dès l’ouverture de Beyond The Apex, premier album ambient de Marie Pierre, une certaine multiplicité d’imageries qui interpelle. Autant d’anachronismes sonores et de métissages culturels inconnus ; comme issus d’une Terre parallèle, dont l’Histoire aurait suivi un tout autre chemin. Où l’art de l’électronique évanescente aurait côtoyé la spiritualité naturaliste tibétaine et japonaise (“Flash Bref”, “Birds”). Ou bien les chants plus solennels et monolithiques de l’orthodoxie lettone – la saisissante outro de “Bancal”.