♡ MOHAMED LAMOURI en SHOWCASE à BALADES SONORES ♡
à l’occasion du Disquaire Day du 18 juin 2022 et ses prolongations le lendemain,
à l’occasion de la sortie du mini-album de reprises de MOHAMED LAMOURI,
dont BALADES SONORES a reçu une édition exclusive K7 à 50 copies numérotées,
il y a un SHOWCASE en partenariat avec le label ami ALMOST MUSIQUE le dimanche 19 juin à 19h
(APERO DES 18h)
Mohamed Lamouri est le chanteur algérien de raï sentimental de Paris. Celui qui mythifie la ligne 2 du métro depuis le début des années 2000, de Belleville à Barbès et au-delà. Sa légende underground le précède souvent. La voix de Mohamed Lamouri est rocailleuse, abimée et magnifique, reconnaissable entre toutes, toujours placée là où ça touche, c’est un oiseau. Son histoire est longue: Parisien sans papiers, mal voyant autonome, la vie dure et l’optimisme sans faille, des chansons sans cesse affinées à l’épreuve d’un public urbain sans cesse renouvellé. Son premier album Underground Raï Love sort au printemps 2019 et certains de ses titres se jouent en boucle à la radio, ses reprises de Cheb Hasni et ses propres compositions aux confluents du raï et de la pop occidentale font couler de l’encre. Il enchaîne les concerts, désormais également sur scène avec ses musiciens. A la faveur du printemps, Mohamed Lamouri nous revient avec ce format court Pas de problèmes. En face A trois nouveaux enregistrements studio: ‘Angui ou Selmi’, qui se balance entre synth wave, funk electronique, blues Oranais, c’est une chanson sulfureuse dans son propos – l’ivresse, la jalousie – tout comme dans sa chronique judiciaire: Cheb Rabah a écrit cette chanson dans les années 80, Khaled a été accusé de l’avoir plagié pour son ‘Didi’, le hit qui a fait entrer le raï dans la grande variété… Cheb Rabah a gagné son procés puis perdu en appel, il demeure quoiqu’il en soit l’auteur d’un thème majeur du genre: c’est le tube underground qu’on a la sensation de connaître tout en le découvrant, ici dans une version ‘retromod’ réalisée par Baron Rétif. ‘Maniche mlih’ ce bijou d’un des maîtres du raï oranais Houari Benchenet entendu sur l’album Arssam Wahran (2001), Lamouri en propose une lecture soul et intense en echo à l’émotion que lui procure presque quotidiennement cette mélodie, Mohamed à un ami marocain qui pleure à chaque fois qu’il lui chante. ‘Jamais ngoul j’attends’ est un vrai plaisir de raï sentimental signé Cheb Hasni, le raï love supreme à la discographie pléthorique pour un chanteur dramatiquement disparu à 26 ans. Ce titre là Mohamed l’a entendu ‘à l’époque’, il avait 9 ans lorsque la K7 est sortie en 1993, c’est un de ses musiciens Raphael Guattari qui lui fait redécouvrir en 2020: touché Lamouri! Une production à part avec un bon fond de synth wave et un beat de TR909 rehaussé d’un leger reggae digital, ça n’est pas si courant au menu, Lamouri fait craquer la boîte à rythme et procure à cette chanson de son idole Hasni ce nouveau souffle extremement sensible. En face B trois enregistrements de concert: en solo (Ouili), en duo avec Charlie O. (Rire anti), en groupe (Marboun, cette version live est exclusive au format K7, pas de digital, c’est une nouvelle chanson de Mohamed Lamouri qui paraîtra en version studio sur son prochain album!)