Rodolphe Coster
Dans la continuité d’un projet de composition pour danse contemporaine, et notamment soutenu par Andy Moor (The Ex), le bruxellois Rodolphe Coster (habitué de la scène underground belge (Poni, Cafeneon) se lance en solo, avec en tête l’idée de croiser des univers proches d’un cinéma introspectif et troublé (Grandrieux, Lynch) et ses albums de référence (les solos de Colin Newman, Pantha du Prince, Fever Ray). Comparé à Fuck Buttons, ou encore Boards of Canada, le climat de ses compositions oscille d’une ambient noise, à une électronica sombre sur laquelle il pose parfois sa voix en bouclant des textes imagés (récupérés de ses diverses expériences dans la performance), des guitares et des violons arrangés. En concert, il travaille avec des images originales réalisées par Jeremy Van der Haegen.
Un premier EP auto-produit marque le début d’une expérience scénique qui l’a entre autres amené à jouer dans divers cadres (centre d’art contemporain de Bruxelles (WIELS), galeries, festival du film de Rotterdam (partageant l’affiche avec Lee Ranaldo), divers lieux de concerts.