Description
Le quatrième album d’Isolée est un disque tour à tour brumeux et percutant, euphorique et mélancolique, toujours livré dans deséclats de couleurs éclatantes. “Coco’s visa” donne le ton, ses accords doux clapotent contre la batterie comme des vaguescontre un quai. Des moments doux comme celui-ci et le “let’s dance” délicieusement doux-amer compensent les morceaux declub oniriques du genre que seul Müller pouvait faire.Dans l’histoire de la musique de club du 21ème siècle, Isolée, l’artiste allemand né Rajko Müller, a été une sorte de poètescampish, testant les limites de la forme d’art, ses disques brillants d’espièglerie et d’émotion humaine. L’aura surréaliste de sonson a fait de “beau mot plage” de 1998 un méga-hit, lui valant à jamais le crédit d’architecte de microhouse – un style qu’il avaitdepuis longtemps dépassé par son deuxième album, acclamé par la critique we are monster, et son suivi -up, jeunesse biendépensée.Après une décennie à se cacher dans les chevrons entre des EP éparpillés sur Pampa et Maeve, Isolée revient avec ResortIsland, son quatrième album. Arrivant plus de 20 ans après ses premiers disques fondateurs, Resort Island montre le talentd’Isolée complètement délié, son son ineffable atteignant un autre sommet vertigineux.