Maajun - Vivre La Mort Du Vieux Monde


FIN DECEMBRE 2022


Available as LP w/ 8 page booklet with liner notes from Ian Thompson and rare photos Supervised by Gilles Yepremian Carefully remastered and restaured by Gilles Laujol Graphic design by Stefan Thanneur Licensed from Maajun Release Date December 9th / Shipping Now Before Mahjun (of which Souffle Continu reissued, in 2016, the two albums released on Saravah), there was… Maajun. Five musicians (Jean-Pierre Arnoux, Cyril and Jean-Louis Lefebvre, Alain Roux and Roger Scaglia) and three times as many instruments at the service of an electric-poetic guerrilla group moulded from folk and blues. The group’s unique album, “Vivre la Mort du Vieux Monde” evokes an (imaginary) association of Frank Zappa and Jacques Higelin, of Sonny Sharrock and the Art Ensemble Of Chicago. Under these conditions, Long Live Death! “The most French of all the French groups, determined to take Maurice Chevalier’s place in American hearts.” This was how Rock&Folk presented Mahjun in 1977. So be it. But when “Vivre la Mort du Vieux Monde”, was issued, it was 1971, and the name, though the same group, was still spelled Maajun. So, let’s look back at the story. At the end of the sixties, five blues fans decided to form a French group ready to break down the barriers: Jean-Pierre Arnoux (drums, vibraphone, saxophone), Cyril Lefebvre (guitar, organ), Jean-Louis Lefebvre (bass, violin, guitar, vocals), Alain Roux (saxophone, flute, harmonica, vocals) and Roger Scaglia (guitar, vocals). This was Maajun, and Vivre la mort du vieux monde would be their only album, but which would (nevertheless) be followed by those of Mahjun created later by Lefebvre (Jean-Louis) and Arnoux. Recorded for the Vogue label, “Vivre la Mort du Vieux Monde” would disturb a number of people. This is mostly due to the lyrics, many of which were written by Gérald Escot-Bocanegra, who, while summoning the spirit of Lautréamont and Rimbaud, turned the Maajun musicians on to rock and free jazz. Add a bit of politics into the mix, and the release of the album was delayed for several months. But then, wasn’t it worth waiting for? Because “Vivre la Mort du Vieux Monde”, a real concept-album, is an important and iconoclastic statement made directly in the face of (francophone) dreamers of all countries. Over heavy guitar riffs, psychedelic interludes or fantasy-fuelled digressions, Maajun built mazes on the advice of alchemists known only to themselves before heading off on a long march on the “cracking walls”. It was an ambitious project, but Maajun could handle it, going so far as to proclaim: “Tomorrow will be a huge party!” But as we can see “tomorrow”, is now! * Avant Mahjun (dont Souffle Continu rééditait en 2016 les deux références Saravah), il y eut… Maajun. Cinq musiciens (Jean-Pierre Arnoux, Cyril et Jean-Louis Lefebvre, Alain Roux et Roger Scaglia) et trois fois plus d’instruments au service d’une guérilla poético-électrique pétrie de folk et de blues. Unique album du groupe, Vivre la mort du vieux monde évoque l’association (fantasmée) de Frank Zappa et de Jacques Higelin, de Sonny Sharrock et de l’Art Ensemble Of Chicago. Dans ces conditions, Viva la Muerte ! « Le plus français des groupes français, bien décidé à détrôner Maurice Chevalier dans le cœur des Américaines. » Voilà Mahjun tel que le présentait Rock&Folk en 1977. Bien. Mais quand sort Vivre la mort du vieux monde, nous ne sommes qu’en 1971, et le nom du groupe, s’il est le même, s’écrit encore Maajun. Alors ? Reprenons. Toute fin des sixties, cinq amateurs de blues se réunissent pour former un groupe français prêt à faire éclater tous les codes : Jean-Pierre Arnoux (batterie, vibraphone, saxophone), Cyril Lefebvre (guitare, orgue), Jean-Louis Lefebvre (basse, violon, guitare, chant), Alain Roux (saxophone, flûte, harmonica, chant) et Roger Scaglia (guitare, chant). Voilà donc Maajun dont Vivre la mort du vieux monde sera le seul album, auquel succéderont (quand même) ceux du Mahjun que créeront ensuite Lefebvre (Jean-Louis) et Arnoux. S’il a été enregistré pour les disques Vogue, Vivre la mort du vieux monde en effraya plus d’un. La faute aux textes, pour beaucoup signés Gérald Escot-Bocanegra, qui, en plus d’invoquer Lautréamont et Rimbaud, a ouvert les musiciens de Maajun au rock et au free jazz. Ajoutez à cela un peu de politique, et voici la sortie du disque retardée de plusieurs mois. Mais la chose ne valait-elle pas le coup d’attendre ? Car Vivre la mort du vieux monde, véritable concept-album, est un grand discours iconoclaste et utopiste balancé à la face des rêveurs (francophones) de tous les pays. Sur de grands riffs de guitares, de salves psychédéliques ou de digressions fantasques, Maajun y élève des labyrinthes sur le conseil d’alchimistes connus d’eux-seuls avant d’entamer une longue marche sur des « murailles [qui] se lézardent ». Le projet est ambitieux, mais Maajun le mène à bien, au point de clamer : « La grande fête est pour demain ! » Or il se trouve que « demain », c’est maintenant !

Album, LP, Vinyle 23,50

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