25 JUIN 2021
Plus de vingt ans après le début de sa carrière, le producteur, chanteur, auteur, compositeur et DJ Ma&hew Dear reste ar8s8quement imprévisible dans la concoc8on d’une pop à la forme électronique et à la produc8on organique. Son travail traverse une myriade de mondes musicaux, mais n'appar8ent à aucun. Ces mouvements fluides n'ont pas été sans quelques bifurca8ons en cours de route. Le point de pivot le plus notable date de 2007 avec l’album avant-pop Asa Breed qui s'est détaché de la grille 4/4 techno/ house de son premier album Leave Luck To Heaven pour aller vers quelque chose de beaucoup plus sauvage et idiosyncra8que. Voyageant entre son Détroit adop8f et son État natal du Texas en 2008 et 2009, MaRhew a ensuite amassé un ensemble d'enregistrements personnels, ludiques et centrés sur la guitare qu'il envisageait pour son prochain album. En raison de l’élan généré par la pop électronique hybride d’Asa Breed qui lui a permis d’ouvrir pour Hot Chip et de se faire remixer par Spoon et The Postal Service, il a décidé de meRre ce travail de côté. Cet album perdu avait un son, un rodéo country tumultueux dans la grange techno, et il avait un 8tre approxima8f, un gribouillage sur l'un des CD-R transmis au fondateur du label Ghostly : Preacher’s Sigh & Po/on. C'était la première fois que MaRhew puisait si directement dans les influences de son père, guitariste dans les années 1960 et 1970 qui l’a introduit à la musique de John Prine, Townes Van Zandt et Emmylou Harris. Du sons des cordes et du tambourin du premier morceau "Muscle Beach", au rythme semblable à un métronome de "Hikers Y" avec son mantra sèchement dédaigneux, en passant par la morne cérémonie du carnaval quiRant la ville de "Gu&ers and Beyond", Preacher's Sigh & Po/on fait le lien entre la pop, le rock, la country, et la naissance de la techno. C’est une forme d’hommage à son père qui lui a transmis sa passion musicale et qu’il espère pouvoir transmeRre à son tour à ses enfants.