Description
12 NOVEMBRE 2021
Lorsqu’Aesop Rock a fait ses débuts à la fin des années 90 avec Music For Earthworms et Appleseed, Blockhead faisait également par=e du processus, non seulement en tant que producteur, mais aussi en aidant à coordonner la vente des CDR aux fans de hip-hop affamés. Blockhead et Aesop ont con=nué à collaborer, créant au passage une liste impressionnante de chansons, dont deux des chansons les plus populaires d’Aesop à ce jour : “Daylight” et “None Shall Pass”. Ces dernières années, Blockhead a contribué à la produc=on, ainsi qu’à des remixes, de nombreux albums solo et projets de groupe d’Aesop, et Aesop Rock a fait une poignée d’appari=ons sur les projets solo de Blockhead, mais pendant tout ce temps, Aesop et Block n’avaient jamais fait d’album complet ensemble. Jusqu’à maintenant ! Garbology a vu le jour au cours de la pandémie, et à un moment où Aesop faisait face à la perte d’un ami proche en janvier 2020, ce qui l’a laissé dans une phase de noncréa=vité. Le monde est devenu vraiment bizarre pendant quelques mois. Il savait qu’à un moment donné, il devait recommencer à faire quelque chose. Produire un beat. Dessiner. Écrire. Juste se lancer. Mais produire s’apparentait à un devoir de maths, et dessiner est difficile. Écrire est aussi difficile, mais à un moment, il a fallu choisir. Il s’est tourné vers l’écriture et a demandé à Blockhead de lui envoyer quelques beats. Au début, il n’y avait pas de plan pour un album, ni de plan par=culier au-delà de la créa=on de quelques chansons. Cependant, il n’a pas fallu longtemps pour que les chansons se mul=plient et que l’album voit le jour. Garbology capture la bande-son de l’époque actuelle, un instantané d’Aesop et Block exprimant un moyen de se diver=r dans un contexte d’interac=ons sociales amoindries, ancré sur un mélange de peur, de colère et d’ennui extrême. Quant au =tre de l’album, Aesop explique que la garbologie se définit comme l’étude des matériaux jetés par une société, afin d’apprendre ce qu’ils révèlent sur les habitudes sociales ou culturelles. Il y a beaucoup de parallèles entre cela et l’idée de ramasser les morceaux après une perte ou une période d’agita=on intense, et de voir ce qui est vraiment là. De plus, l’idée de fouiller dans la musique, souvent négligée, d’une autre époque avec une oreille a]en=ve pour assimiler ces données d’une manière différente de celle de l’auditeur moyen, c’est exactement ce que fait Blockhead. Fouillez ce disque et voyez vousmême ce que vous pourrez trouver !
