Description
eor – qui signifie « ancre » en breton – s’inspire du temps qu’Émilie a passé en mer, quittant son île pour naviguer de la Bretagne aux îles Féroé, en passant par l’Irlande et les îles écossaises. Plus précisément, l’album a été inspiré par les mouvements brumeux qu’elle a observés au large, ressemblant à des sirènes. En pensant aux marins qui, au fil des siècles, avaient vu ce qu’elle voyait, elle s’est mise à imaginer comment ces puissantes sirènes pourraient apparaître dans la vie contemporaine. Au fil de huit morceaux, elle tisse des histoires de sirènes qui voudraient être marins, de sirènes amoureuses d’autres sirènes et de sirènes maudites pour avoir voulu aimer comme les humains, tout en célébrant l’enchantement, la puissance et le mystère de ces créatures fantastiques, ainsi que le rôle qu’elles jouent, en particulier dans les communautés ayant un lien direct avec la mer.
Les idées de l’album ont émergé de manière acoustique avant d’être enrichies par des éléments électroniques modulaires et analogiques, créant un univers immersif et singulier porté par la voix sublime d’Émilie. L’album est principalement chanté en breton, avec deux invités interprétant des morceaux dans leurs langues respectives où Desire Marea chante Inkanuko en zoulou, tandis que la harpiste triple et compositrice Cerys Hafana chante Blaz an holen en gallois.