Description
La beauté de The Devil Makes Three réside dans la façon dont ils s’emparent d’un genre musical ancien et, en y mettant leur propre empreinte, en font quelque chose qui vit et respire à nouveau, transmettant le flambeau à une nouvelle génération, tout comme les fans de rock américains ont appris à connaître les pionniers Little Richard, Chuck Berry, Jerry Lee Lewis et Buddy Holly grâce à la première vague de groupes de la British Invasion. Avec son dernier album, Spirits, le groupe poursuit cette tradition en incorporant sa signature punk, folk et bluegrass, ainsi que des tendances country et auteur-compositeur-interprète. « C’est ce que nous avons voulu faire. Nous voulions utiliser ces formes musicales pour parler de sujets d’actualité », explique Pete Bernhard. « La musique folk devrait parler de ce qui se passe aujourd’hui, comme c’était le cas lorsque Woody Guthrie et Bob Dylan l’ont fait.
Les titres des chansons décrivent à eux seuls le retour du groupe à un son dépouillé, sans batterie, et à des chansons qui reflètent la lutte permanente pour survivre dans les incertitudes du climat volatile actuel : « Dark Gets the Best of You », “Divide and Conquer”, “Ghost are Weak”, “Hard Times”, “I Love Doing Drugs”, “Poison Well” et “The Devil Wins”. Les morceaux ont été enregistrés à Dreamland, une partie d’une église reconvertie située à l’extérieur de Woodstock, dans le nord de l’État de New York, qui a offert quelques moments hantés, avec de nombreux orages et éclairs effrayants.
« Le thème des fantômes et de la mort est indéniablement présent dans cet album », reconnaît Bernhard, qui a perdu sa mère, son frère et son ami d’enfance le plus proche au cours de l’enregistrement. « Il contient également une bonne quantité de matériel politique, une réflexion sur la façon dont les gens sont divisés de nos jours, en essayant de trouver un terrain d’entente. Le fait de ne pas pouvoir jouer notre musique en direct a donné lieu à de profondes réflexions.
