Description
UN VOYAGE CINÉMATOGRAPHIQUE À TRAVERS LES RITUELS COSMIQUES ET LES SONS ÉTERNELS
Ninety Nine Eyes, du compositeur égyptien YUNIS, est une œuvre qui existe hors du temps, aussi à l’aise dans les temples antiques que dans les vides néons d’un futur spéculatif. Ce double album (Partie I et Partie II, 15:14 / 16:03) fusionne percussions cérémonielles, synthés interstellaires et incantations sans paroles en un rituel de 31 minutes dédié à l’infini. Né d’une métamorphose de trois ans entre le studio et la scène, et ancré dans un Takhmira (un poème rituel Zar), Ninety Nine Eyes canalise la quête archétypale : la recherche de la « terre où réside la lumière ». Ses paysages sonores évoquent la grandeur des civilisations oubliées et le bourdonnement des machines célestes : les lignes de mizmar bourdonnantes et les rythmes noyés de tombak et de duff se dissolvent dans des tempêtes de synthé maximalistes ; des chœurs de voix fantomatiques s’élèvent comme la lumière des étoiles à travers le bruit statique des âges. Structuré comme une Hadra soufie, les pics ondulants de l’album font appel à d’anciennes méthodes de communion avec le divin : la partie I crée une tension, un souffle avant la tempête, tandis que la partie II éclate en une transe synthétique débridée, les portes grandes ouvertes. Seul l’auditeur peut boucler la boucle à travers sa propre interprétation.