Description
Le premier album de Flora Hibberd, *Swirl*, est une riche tapisserie de sons et de sens, influencée par son expérience de traductrice. L’auteure-compositrice britannique basée à Paris utilise son expérience pour explorer les nuances de la langue, décodant les glissements où l’anglais et le français s’entremêlent. Ces intersections linguistiques deviennent des moments d’étrange poésie, révélant des fils cachés de la vie et approfondissant notre compréhension. Le processus d’écriture de Hibberd consiste à rechercher des mots qui heurtent et des ruptures de langage naturelles, reflétant le cadre qu’elle utilise en tant que traductrice pour comprendre comment les symboles et les significations se déplacent.
Les 11 titres de *Swirl* sont imprégnés de codes secrets, de signifiants non verbaux et de couches musicales complexes. Produit par Shane Leonard à Eau Claire, dans le Wisconsin, l’album bénéficie des contributions d’un groupe de musiciens polyvalents, dont JT Bates, Ben Lester, Pat Keen et JE Sunde. La production de Leonard intègre subtilement des synthés de type morse et des riffs de pedal steel, renforçant ainsi la profondeur thématique de l’album.
Musicalement, *Swirl* est un mélange d’influences allant de l’indie rock direct de Jason Molina au folk mystique de Josephine Foster en passant par les paroles surréalistes de Bertrand Belin. Le premier single de l’album, « Auto Icon », fait écho au style art-rock de Cate Le Bon, tandis que « Code » marie des paroles inspirées par l’artiste textile Anni Albers à des lignes de guitare délicates. « Baby » est un moment à la Lou Reed, où Hibberd réfléchit à la vulnérabilité, tandis que “Canopy” séduit les fans de Big Thief avec ses sonorités country.
L’album se termine par « Ticket », un mélange envoûtant de guitares fingerstyle, de snares galopantes et de synthés chatoyants. Hibberd considère *Swirl* comme une méditation sur la communication, en particulier sur la transmission des chansons en tant qu’art éphémère et temporel. C’est une exploration de la façon dont la musique démocratise les voix, en capturant des moments fugaces qui ne se reproduiront peut-être jamais.
