Artiste: WATI WATIA ZOREY BAND

Déliryom

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UGS : bs-312079 Catégorie : Marque :

Date de disponibilité: 1 juillet 2022

Description


FIN SEPTEMBRE 2022


Un violon, un fifre, et le ciel immense s’offre à nous. Deux voix le traversent, duo d’hirondelles jouant de leurs perpétuelles retrouvailles, rejointes par des percussions cognant comme des vagues sur des côtes déchiquetées. C’est l’ouverture de l’album Déliryom, le début de ce watia watia – entendez joyeux bazar ou savoureux micmac, ouvert par six zoreys, qui sont, en créole de la Réunion, des métropolitains de la lointaine France. Mais ces zoreys là revendiquent justement leur créolité comme une famille de cœur, une patrie choisie, et s’en font une fête. Rosemary Standley et Marjolaine Karlin, dames d’épique autant que de chœur se sont rencontrées lors d’un concert où le maloya réunionnais résonnait à Paris. C’était en 2008, et leur fascination pour l’île, ses rythmes, sa langue née pour la poésie ne pouvait que les réunir. Elles ont également en commun un personnage, poète majuscule et vagabond céleste, qui pour elles ferait figure de père spirituel – Alain Peters. Ou plutôt son fantôme, puisqu’il s’est éteint en 1995 frappé d’une crise cardiaque, laissant derrière lui une fille, et une vingtaine de chansons qui ont dessiné un horizon fécond pour tous les musiciens de la Réunion… et d’ailleurs ! Six ans après avoir donné naissance à un premier album (Zanz in Lanfèr, 2016), les deux chanteuses poursuivent ce grand voyage, explorant d’autres morceaux forgés au fil des concerts, toujours en compagnie du percussionniste et docteur des rythmes Salvador Douézy, et de nouveaux zorey qui les ont rejoints. Il y a Gérald Chevillon qui assure la basse au saxophone du même nom, Chadi Chouman en guitariste qui n’a pas son pareil pour réveiller les couleurs de son orient natal, et enfin Jennifer Hutt, dont le violon énergique sait si bien rappeler les couleurs cajun de la Nouvelle-Orléans. Car même si ce nouveau disque raconte d’autres facettes du totem Peters, il s’aventure aussi vers d’autres terres créoles, d’autres îles où la musique et le chant sont bien plus que des divertissements : une manière d’être au monde.

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