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#REWIND2020 “STAFF PICKS”

NoelBaladesSonores

 

🎶Comme chaque année, l’équipe Balades Sonores fait son TOP 2020 !

(en tout subjectivité)

 

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Good Morning lovers! :

 

Alban : Laura Marling – SONG FOR OUR DAUGHTER
On peut quitter 2020 comme on émerge d’une nuit sans sommeil. L’esprit pas bien en place, épuisé.
Voilà un petit miracle de folk anglaise qui percera votre brouillard par sa lumière.

Esther : Charlène Darling – SAINT-GUIDON
Pour un matin doux et glacé…

Lea : Lady Gaga – Chromatica
Cocktail ultra-vitaminé pour commencer la journée du bon pied ! Un retour en grande pompe pour la prêtresse moderne de l’extravagance, usant d’une pop-dance irrésistible et d’un univers futuriste pour exorciser ses peines (et les nôtres). Décollage imminent !

Massimiliano : Kelly Lee Owens – Inners Song
Si Kelly Lee Owens dans son premier album a doucement ouvert la porte entre dream pop et techno, dans Inner Song elle construit un monde où les sonorités électroniques sont extatiques et hypnotiques. 

Mathilde : Adrianne Lenker – songs and instrumentals
La très prolifique leader du groupe Big Thief revient avec un double album solo de compositions folk délicates et deux morceaux instrumentaux tout en douceur. Enregistré sur un 8-pistes analogique dans une cabane du Massachusetts où elle était confinée, cet album est idéal pour se lever du bon pied. 

Matthieu : SCHNTZL – Catwalk 
Tour de force qui n’a l’air de rien à la première écoute ; du jazz minimal et infiniment délicat enrobé dans des atmosphères pop. Le duo Belge continue son parcours sans faute, continuer d’affiner un son atypique (et irrésistible)

Toma : HARUOMI HOSONO – OMNI SIGHT SEEING
Parce que 2020 fut l’année des DD/RSD à répétition, ce Hosono a enfin été réédité à l’occasion du Japan Record Store Day.
Parce que 2020 fut une année ‘statique’, on avait besoin d’un disque ‘voyageur’, et ce OMNI SIGHT SEEING est un mouvement permanent, entre styles (synth, expé, electro, jazz, world) et contrées (du Japon aux US en passant par l’Algérie).

Victor : Sarah Davachi – Cantus, Descant 
Sarah Davachi nous fait explorer le caractère unique et la puissance individuelle de divers orgues à travers le monde. Cela donne aux morceaux un aspect humain impossible à réaliser, car les sons subtils s’envolent et tombent avec élégance, et une grâce imprévisible. 

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Hop Hop on s’active l’après midi! :

 

Alban : IDLES – ULTRA MONO
Il est temps de célébrer l’énergie retrouvée et de s’attaquer à la nouvelle année.
Votre coach personnel, Mr Motivator, va vous apprendre à canaliser votre colère et à exercer votre bienveillance.
Votre mantra : « Ne prenez pas ma gentillesse pour de la faiblesse »

Esther : Destroyer – Have We Met
Une après-midi en elegance obscure …

Lea : HMLTD – The West is Dead
Ambiance prophétique chez HMLTD, l’un des groupes les plus prometteurs et avant-gardistes de la scène sud-londonienne. Entre influences post-punk, glam rock, trap et électroniques, le patchwork sonore se veut aussi ambitieux que déconcertant, à l’image du concept de l’album : la fin de l’humanité. De quoi philosopher à l’heure du déjeuner…

Massimiliano : Makaya McCraven & Gil Scott-Heron – We’re New Again – A Reimagining By Makaya McCraven
Plutôt que de faire une version plus jazz de l’original, Makaya McCraven a trouvé le rythme naturel des paroles autour desquelles il a construit des chansons. Ce faisant, Makaya McCraven insuffle une nouvelle vie non seulement à l’album, mais aussi à l’héritage de Scott-Heron.

Mathilde : This Is the Kit – Off Off On
La singer-songwriter Kates Stables aka This Is The Kit revient avec le lumineux Off Off On. On y retrouve avec plaisir sa voix, sa façon de manier les mélodies et d’agencer les mots qu’on aime tant. De quoi passer un bel après-midi ensoleillé au gré des notes égrainées sur sa guitare ou son banjo.

Matthieu : Eartheater – Phoenix: Flames Are Dew Upon My Skin
Créature étrange qui se joue du démon, de l’ange et de tout ce qu’il y a entre les deux ; Eartheater débarque avec un deuxième album inclassable. Folk mystique, ambient schizophrène, pop borderline, expérimental post-gothique, personne n’arrivera à la réduire en un style et pour ça direct dans le top 3.

Toma : DOJA CAT – Hot Pink
Parce que 2020 fut bien trop sombre et éprouvante, il y avait besoin de rose et de paillettes pour y survivre. En toute subjectivité régressive, le disque ultra-pop euphorisant de l’année.

Victor : The Cool Greenhouse – The Cool Greenhouse
The Cool Greenhouse présente une série de vignettes cauchemardesques et d’études de personnages miteux pour révéler le faux-idyllisme de la vie provinciale anglaise. Mettant de côté leurs dettes envers de nombreux prédécesseurs punks aux arrangements serrés et à la livraison ironique, le groupe réussit à créer un espace sonore correspondant à l’univers lyrique étrange et inquiétant.

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Good Night Folks ! 

 

Alban : BAXTER DURY – THE NIGHT CHANCERS
Le jour est déjà loin et on retrouve ce chez-soi dans lequel 2020 nous aura fait passer tellement de temps…
Mais au coeur de la nuit, on peut toujours tenter sa chance et s’enivrer des grooves flegmatiques de cette perle noire signée Baxter.

Esther : HIZURU (Réédition 2020) 
Le voyagé parfait pour rentrer dans un beau sommeil…

Lea : Taylor Swift – folklore
Moment de douceur avec l’album surprise de Taylor Swift, sorti en plein confinement. 16 titres d’une délicatesse absolue, entre mélodies piano-guitare-voix et storytelling, renouant avec ses racines folk. Mots-clés : introspection, mélancolie, sensibilité, patience… à l’image de l’année 2020. Un disque au charme étourdissant.

Massimiliano : Working Men’s Club – Working Men’s Club
Il faut écouter le Working Men’s Club. Ils offrent une évasion vitale dans l’insolite, agissant comme un espace réservé extatique dans un monde où nous avons souvent (ok, toujours) besoin de nous éloigner.

Mathilde : Fiona Apple – Fetch the Bolt Cutters
L’enfant terrible de l’indie rock est de retour après 8 ans d’absence et pour nous livrer un des meilleurs albums de l’année. Impossible que ce disque vous laisse indifférent tant les arrangements sont divers et intéressants, d’une ballade au piano à des morceaux rock plus heurtés. À écouter pour décompresser après une longue journée.

Matthieu : Arca – Kick I 
De ces artistes qui incarnent à mes yeux l’année 2020 ; ses remous, ses questionnements, ses combats. Aussi bien politiquement, culturellement que musicalement – une avant-garde artistique qui se bat en faveur de la non-binarité et de l’inclusion, à tout niveau. Egalement non-binaire dans le contenu, y’a de la pop-song détruite, du bpm qui vrille, Björk (la seule piste pas terrible, oups), Rosalia et Shygirl (les deux meilleures pistes) puis plein de killers pour détruire le dancefloor.

Toma : PHAROAH SANDERS – Welcome To Love
Parce que 2020 fut une année heureusement solidaire, les collaborations entre Balades Sonores et des labels “chercheurs” ont quand même eu lieu.
Parce que Balades Sonores, avec désormais plus de 30 000 références en vinyle, c’est toujours plus de grand écart entre les esthétiques musicales et les périodes. Et pour un même artiste, on peut autant aimer ses phases les plus extrêmes et dures comme ses périodes plus apaisées.
Ce Welcome To Love en est le parfait exemple. Un album méconnu de Pharoah Sanders, tardif (1991), enregistré en France et jamais pressé en vinyle jusqu’à cette année, qui voit le grand Pharoah esquisser au saxophone pendant plus d’une heure sa vision de la “ballade” jazz, un peu comme John Coltrane l’avait fait sur le bien nommé Ballads. Loin des effusions soniques qu’on lui connaît, loin de sa période ‘Spiritual Jazz’. Mais tout aussi saisissant d’émotions.
En bref, rien de mieux que le saxophone de Pharoah Sanders pour nous souffler à l’oreille des notes d’amour. Parce que de l’amour, il nous en fallait beaucoup pour boucler ce maudit 2020.

Victor : Shackelton / Zimpel – Primal Forms
Dans un monde qui semble vouloir se déchirer, il est tout à fait logique que deux musiciens d’origines et de disciplines aussi différentes se réunissent pour créer un nouveau langage musical. Sam Shackleton et le clarinettiste/multi-instrumentiste polonais Wacław Zimpel proposent un nouvel album sidérant : trois longs morceaux d’introspection spirituelle et d’énergie ascensionnelle. Un travail d’union et de solidarité.

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#LOVEVINYL